" L'ouvrage comporte trois parties nettement délimitées par leur thème et leur méthode.
La
première, consacrée à la mémoire et aux phénomènes mnémoniques, est
placée sous l'égide de la phénoménologie au sens husserlien du terme. La
deuxième, dédiée à l'histoire, relève d'une épistémologie des sciences
historiques. La troisième, culminant dans une méditation sur l'oubli,
s'encadre dans une herméneutique de la condition historique des humains
que nous sommes.
Mais ces trois parties ne font pas trois livres.
Bien que les trois
mâts portent des voilures enchevêtrées mais distinctes, ils
appartiennent à la même embarcation, destinée à une même et unique
navigation. Une problématique commune court en effet à travers la
phénoménologie de la mémoire, l'épistémologie de l'histoire,
l'herméneutique de la condition historique : celle de la représentation
du passé.
Je reste troublé par l'inquiétant spectacle que donne le trop de mémoire
ici, le trop d'oubli ailleurs, pour ne rien dire de l'influence des
commémorations et des abus de mémoire - et d'oubli. L'idée d'une politique de la juste mémoire est à cet égard un de mes thèmes civiques avoués. "
“İnsanların sahip oldukları bilgiler içinde en fazla yararlı ve en az ilerlemiş olanı,insan hakkındaki bilgi gibi görünüyor;Delphes tapınağındaki yazıtın(Kendini tanı)tek başına ahlakçıların bütün iri kitaplarından çok daha önemli ve güç bir temel kural içerdiğini söylemeye cesaret ediyorum.Çünkü insanlar kendilerini tanımaya başlamazsa,insanlar arasındaki eşitsizliğin kaynağı nasıl bilinebilir. ” (Cenevre'li,mesleksiz,işsiz,parasız ve hiçbir toplumsal estate ile bağlantısı olmayan Rousseau)