23 Eki 2010

La mémoire, l'histoire, l'oubli

" L'ouvrage comporte trois parties nettement délimitées par leur thème et leur méthode.
La première, consacrée à la mémoire et aux phénomènes mnémoniques, est placée sous l'égide de la phénoménologie au sens husserlien du terme. La deuxième, dédiée à l'histoire, relève d'une épistémologie des sciences historiques. La troisième, culminant dans une méditation sur l'oubli, s'encadre dans une herméneutique de la condition historique des humains que nous sommes. Mais ces trois parties ne font pas trois livres.
Bien que les trois mâts portent des voilures enchevêtrées mais distinctes, ils appartiennent à la même embarcation, destinée à une même et unique navigation. Une problématique commune court en effet à travers la phénoménologie de la mémoire, l'épistémologie de l'histoire, l'herméneutique de la condition historique : celle de la représentation du passé. Je reste troublé par l'inquiétant spectacle que donne le trop de mémoire ici, le trop d'oubli ailleurs, pour ne rien dire de l'influence des commémorations et des abus de mémoire - et d'oubli. L'idée d'une politique de la juste mémoire est à cet égard un de mes thèmes civiques avoués. "

21 Eki 2010

Zaman ve Anlatı I

Yarattığımız olayörgülerinde zamana bağlı, belirsiz, biçimi olmayan ve hatta son aşamada “dil-siz” [sesi-olmayan] diyebileceğimiz deneyimimizi yeniden biçimlendirmemizin ayrıcalıklı yolunu görüyorum. Augustinus şöyle der: Peki nedir zaman? Eğer kimse bana bu soruyu yöneltmezse, zamanın ne olduğunu bilirim; ama eğer biri bana bu soruyu sorar da ben de açıklamak istersem, zamanın ne olduğunu bilemem.” İşte olayörgüsünün gönderge işlevi de, felsefi spekülasyonun açmazlarıyla karşı karşıya kalan bu zaman deneyiminin, kurmaca tarafından yeniden-biçimlendirilmesi yeteneği içinde yer alır.

Zaman ve Anlatı II

Yapıtımızın birinci bölümünde anlatısal söylemin özelliklerini belirlemeye çalıştık ama bu alanın günümüzde tarihyazımı ile kurmaca anlatı gibi iki büyük ayrımından söz etmedik. Ancak bu arada, tarihyazımının gerçekten söz konusu alana bağlı olduğunu üstü kapalı bir biçimde kabul ettik. Şimdi sorgulayacağımız işte bu bağlılık olayı olacak.

Yapacağımız araştırmanın kökeninde, eşit güçte iki inanç yer almaktadır. Bunlardan ilkine göre, tarihin anlatısal özelliğini, tarihin özel bir biçiminin sürüp gitmesine, yani anlatısal tarihe bağlamak günümüzde yitirilmiş bir davadır. Bu açıdan, benim tarihin eninde sonunda anlatısal olduğuyla ilgili savım, hiçbir biçimde anlatısal tarihin savunulmasıyla karışmaz.  

Benimsediğim ikinci inanç ise şudur: Eğer tarih, bir öyküyü izleme konusunda sahip olduğumuz temel yeteneğimizle ve anlatının anlaşılmasına ilişkin bilişsel işlemlerle (bu yapıtın birinci bölümünde betimlemiş olduğumuz biçimiyle) her türlü bağını koparacak olursa o zaman toplumsal bilimlerin birliği içinde ayırıcı özelliğini yitirir: Tarihin tarihsel olma özelliği biter. 
Peki ama ne türden bir bağdır bu? 
Asıl sorun da işte buradadır.

20 Eki 2010

Temps et Récit I

"1. L'intrigue 
et le récit historique"
met en place, dans une première partie, la thèse de Paul Ricoeur, qui se précise tout au long des trois tomes, selon laquelle le récit comporte trois rapports " mimétiques " au temps agi et vécu, au temps propre de la mise en intrigue, au temps de la lecture.

17 Eki 2010

Temps et Récit II

2. La configuration dans le récit de fiction

est consacré à mettre à l'épreuve la théorie de la narrativité exposée dans la première partie de Temps et Récit, dans la région non plus du récit historique mais, cette fois, du récit de fiction.

10 Eki 2010

Temps et Récit III

3. Le temps raconté
explore, après La Métaphore vive, le phénomène central de l'innovation sémantique.


Avec la métaphore, celle-ci consistait à produire une nouvelle pertinence de sens par le moyen d'une attribution impertinente.


Avec le récit, l'innovation consiste dans l'invention d'une intrigue : des buts, des causes, des hasards, relevant à des titres divers du champ pratique, sont alors rassemblés dans l'unité temporelle d'une action totale et complète.


La question philosophique posée par ce travail de composition narrative est celui des rapports entre le temps du récit et celui de la vie et de l'action affective.


Plusieurs disciplines sont convoquées à la barre de ce grand débat entre temps et récit, principalement la phénoménologie du temps, l'historiographie, et la théorie littéraire du récit de fiction.


Temps et récit 3 démontre tout d'abord que la phénoménologie, en s'approfondissant, de saint Augustin à Heidegger, aboutit, en regard de la sociologie à une incontournable Aporétique du temps.


La seconde section montre comment à ces impasses de la pensée, la Poétique du récit répond en mobilisant, par le canal de la lecture, les ressources entrecroisées de l'histoire et de la fiction. 
(Quatrième de couverture)

Il existe une « connexion significative » entre la fonction narrative et l’expérience humaine du temps (RF, 63)

Selon cette thèse, « le temps devient humain dans la mesure seulement où il est articulé de manière narrative » (TRI, 17)

- Le récit, d’abord, réalise une synthèse du temps : d’une succession de moments quelconques, il fait une histoire sensée. 
- Il médiatise, en outre, le temps de l’âme et le temps du monde, à l’égard desquels il apparaît comme un « tiers-temps » (TRIII, 354).

- Enfin il ouvre à l’homme condamné à une mort certaine une perspective que celle-ci n’épuise pas.

- L’intrigue est le centre organisateur du récit ; elle met en relation les différents événements qui le composent.

- Le temps raconté comme « concordance discordante » – définition vérifiée aussi bien par l’histoire que par la fiction et avant elles par la narration quotidienne de nos plus humbles expériences. 

- Une phénoménologie du temps et de son ambition, double, de faire paraître le temps et de fonder sur ce temps apparaissant (réputé « originaire ») le temps mesuré par la montre et le calendrier (qualifié quant à lui de « vulgaire » ou de « dérivé »). Cette ambition est autant celle de Heidegger que de Husserl, comme le montre la distinction qu’il fait entre la « temporalité authentique » de l’individu confronté dans l’angoisse à sa propre mortalité et le temps commun de la « préoccupation quotidienne ».

- La « poétique du récit » répond alors à l’ « aporétique de la temporalité ». Ce qui importe à cette poétique est moins, cependant, la « configuration » que la « refiguration » du temps par le récit, 
autrement dit 
le pouvoir qu’a celui-ci de transformer notre manière d’être au monde.
http://www.fondsricoeur.fr/

9 Eki 2010

L'Olympe des Infortunes


COTE: [FRA-L] [KHAD-40511]
(232 pages)

Yasmina Khadra : Pourquoi revenir sur l’Algérie ? D’abord parce que c’est mon pays. Il est mon véritable élément. En-dehors de ses frontières, je suis errance, incertitude, vulnérabilité. Je l’ai quitté pour essayer de réunir un maximum de commodités afin de poursuivre mon aventure littéraire. Son isolement m’était camisole. Il me fallait une terre d’action, un havre à partir duquel envisager la rencontre des autres. Mais ce genre de nomadisme a ses inconvénients aussi. On devient apatride et on est difficilement toléré par endroits. Si nul n’est prophète dans son pays, personne n’est maître chez les autres. Quel que soit votre talent, il y faut encore la permission de vos hôtes. Nietzsche me le signalait. J’ai pensé qu’il exagérait. J’ai eu tort. Parler de son pays n’est pas dévalorisant. Ce qui importe, c’est d’être à la hauteur de cette initiative. Dans le cinéma comme dans la littérature, ce n’est ni la langue ni le paysage qui priment. Il est question d’exceller, de convaincre, de maîtriser les outils de travail dont on dispose. Par ailleurs, l’Algérie est un pays qui n’est pas encore dit. Parce qu’il se cherche, ses romanciers essayent de lui inventer des repères. Certains s’appuient sur des clichés. Ceux-là tentent de plaire à leurs hôtes. D’autres s’évertuent à s’en défaire. Ce sont les plus incompris. Parfois, les moins écoutés. Leur chant de sirène agace, leur présence d’esprit ennuie. J’ai toujours pensé que la seule façon de préserver une culture est de l’entretenir dans son pays. La déraciner est l’exposer à toutes sortes de pourrissements. Il se trouve qu’en Algérie, la culture est féodalisée. Elle perd donc toute sa substance. Entre mourir et se dénaturer, elle choisit l’épreuve susceptible de la prolonger. En optant pour l’exil, elle accepte d’en pâtir. Telle est la loi des survivances.
De mon côté, j’essaye de raconter mon pays. Il n’est pas aisé de parler de celui des autres. Pour beaucoup, nous en sommes incapables. Les stéréotypes s’appliquent à nous maintenir dans une catégorie négligeable. Nous sommes des auteurs endémiques. Hormis se plaindre et gémir, on n’est bons à rien. Notre talent s’évalue en fonction de notre désarroi. Nous écrivons des récits romancés, des romans de protestation, des ouvrages spécifiques qui suscitent la curiosité, jamais l’admiration. Cette attitude dévalorisante, réductrice s’érige en un jugement sans appel. Dans la mentalité de ceux qui l’affichent, elle se veut la raison fondamentale de leur supériorité. La ségrégation est d’abord intellectuelle. Il est des défauts majeurs qui s’inscrivent dans la vertu. Mettre le doigt dessus est un sacrilège. L’imprudence est, quelquefois, pire que les dégâts qu’elle occasionne. Donc, on reste dans son coin et ne s’y ancre. De toute évidence, on y est moins dépaysé.
Lorsque j’avais proposé à mon éditeur d’écrire sur le Mexique, il avait paniqué. Sur l’Allemagne, il avait été outré. Sur l’Afghanistan, il avait failli choper une attaque. Tu vas te casser les dents, m’avait-il averti. Ce sujet est épuisé. Tu vas te couvrir de ridicule… Et moi qui pensais dire l’homme partout où il se trouve ! J’étais laminé. Et très en colère. Alors, j’ai écrit sur l’Afghanistan. Par dépit. Par refus. Résultat : les Hirondelles de Kabul est salué dans le monde entier, y compris là où il n’est pas traduit. Il m’a permis d’avoir du succès jusqu’aux Etats-Unis. N’est-ce pas étrange, cette manie d’enfermer les gens dans des cases répertoriées, de les étiqueter comme des spécimens inachevés ?
Le vrai problème n’est pas dans le texte, il est dans l’étroitesse des esprits. Un écrivain, pour moi, est une générosité qui me parle. Il m’importe peu qu’il soit juif, bambara, arabe ou slave. Ce qui compte est cet instant de lecteur qu’il me propose ...
http://www.bibliosurf.com/Interview

Fırat Suyu Kan Akıyor Baksana

Tanyerleri ışıdı ışıyacaktı. Deniz sütlimandı, apaktı. Küreklerin şıpırtısından başka ses yoktu. Martılar daha uyanmamıştı. Gün doğmadan önceleri, dünya dümdüzken, deniz işte böyle sonsuz bir aklığa keser.

Poyraz Musa dün akşamdan bu yana hemen hemen hiç soluk almadan, ince, telaşsız
bir uyumla kürek çekiyordu. Kimi zaman belli belirsiz bir yel esiyor, sonra
yitiveriyordu. Delikanlının ter kokusuna küreklerden gelen deniz kokusu
karışıyordu. Yorulmuştu ya aldırmıyordu. Denizin de apak kesildiğini görünce
avuçlarının acıdığını, yorgunluğunu, her şeyi unuttu. Seher yeliyle birlikte
içine, onu alıp uçuran bir sevinç geldi oturdu. Akşamdan beri sanki kürek
çekmiyormuşcasına birden canlandı, küreklere asıldı, altındaki kayık uçuyordu.
Deniz daha sütbeyazdı. Kayık, kürekler, gökyüzü, yıldızlar da apaktı. Poyraz
Musa da tepeden tırnağa apaktı.

Karşı dağların ardı aydınlanınca deniz menevişledi. Denizin üstünde çok mor, çok turuncu, çok yeşil, çok sarı, çok kırmızı ışıklar kaynaşmaya başladı. Poyraz Musa, başını kaldırıp karşıya bakınca az ilerdeki adayı gördü, hızını kesti, kayığı durdurdu, ayağa kalktı, kollarını açtı, derin bir soluk aldı, kayık sağa sola hafiften sallanıyordu. Bir tansıkla karşı karşıyaydı. Ada pespembe bir ışığa batmıştı. Pembe ışık denize yansımış inceden dalgalanıyordu. Poyraz Musa, günün ucu gözükünceye kadar olduğu yerde, kayıkla birlikte sallanarak orada öyle, kendinden geçmiş durdu kaldı.
...
(sayfa 7)

COTE: [TUR-L] [KEMA19276]
(306 sayfa)

Karıncanın Su İçtiği

Yaşar Kemal'in romanı vahşi ve muhteşem bir türküye benziyor. Güçlü, yalın ve insanı deli eden...
- Die Weltwoche (İsviçre)

Yaşar Kemal büyük bir yazardır. Onun eserlerini okumak, zengin kazanımlar sağlayan büyük bir serüvendir.
- Fönstet (İsveç)

Ne zaman çağdaş bir romancı örneği vermem istense, aklıma ilk gelen ad Yaşar Kemal olmuştur.
- Raymond Williams

Yaşar Kemal'in eseri, büyük bir tuval üzerinde her santimine ayrı titizlik gösterilerek hazırlanmış bir tablo gibidir.
- Paul Theroux (The New York Times, ABD)

COTE: [TUR-L] [KEMA-22295]
(495 sayfa)

Tanyeri Horozları

Yasar Kemal, yirminci ve yirmi birinci yüzyil yazininin en büyük romancilarindan biridir.
-Barry Tharaud (ABD)-

Yasar Kemal'in romanlarini okumak coskular dünyasinda bir mola zamani gibidir.
-Jean-Pierre Deleage (Fransa)-

Yasar Kemal zamanimizin en büyük epik romancisidir. Onun romanlarini okuyan herkes bu kanida birlesir. Zamanimizda hiçbir yazarin Yasar Kemal'in gücüne ulasamadigini bilmeliyiz.
-Toroijörn Safve (Isveç)-

Yasar Kemal'in imgelemi, insan ruhunun inceliklerini kavramasi, anlatiminin siirsel derinlikleri üstüne titreyecegimiz bir sanat eseri yaratiyor. Bütün dönemlerin en iyi edebiyat yapitlarindan biri.
-Jeremy Brooks (Ingiltere)-

COTE: [TUR-L] [KEMA-22297]
(423 sayfa)